Végétarisme & bio = un équilibre à trouver
On se rend compte que l'on parle de plus en plus de l'alimentation végétarienne et que de plus en plus de personnes s'y intéressent et s'interrogent. La "bio" aussi fait partie, au quotidien, de
notre vocabulaire à défaut de faire partie de notre cadre de vie.
Quelles sont les raisons qui m'ont conduite à adopter une alimentation différente, à couper avec les standarts sacro-saints de la cuisine très terroir et très Sud-Ouest de mes origines ?
= une prise de conscience au niveau de la santé, moins de graisses animales, une alimentation plus équilibrée en vitamines, minéraux, fibres. Quand j'ai changé d'alimentation, au début des années 80, on ne parlait pas d'omegas de toutes sortes, ni de régime Crétois, ni d'intolérance au gluten, mais de Henri-Charles Geffroy (fondateur végétalien de La Vie Claire), d'André Passebecq ( grand naturopathe, fondateur de l'institut Vie et Action),ou de Raymond Dextreit (Méthode Harmoniste).
= une prise de conscience concernant la souffrance animale. C'était quelques années avant le grand choc du scandale de la vache folle. Les élevages industriels, l'exploitation animale, l'expérimentation en laboratoires existaient déjà.
= une prise de conscience par rapport à l'environnement. Soutenir l'agriculture biologique et tous les acteurs de cette filière.
J'ai remarqué que cette dernière initiative n'est pas un fait avéré dans l'esprit de personnes qui ont choisi le végétarisme comme alimentation. Beaucoup de personnes qu'elles soient végétariennes, voire végétaliennes, changent d'habitudes alimentaires pour protéger les animaux et combattre la souffrance animale. Cela est louable, bien sûr, mais comment protéger des animaux si aucune attention n'est portée à l'environnement.
Être bio pour moi, c'est un style de vie "complet ", entre une attitude extérieure, plus matérielle - n'acheter que des produits bio pour l'alimentation, les produits d'entretien, les cosmétiques, le jardin, l'environnement de la maison (peintures, isolants...) et une attitude intérieure - garder à l'esprit une éthique de vie, une attention citoyenne.
Je ne suis pas parfaite certes et dans ce monde si imbriqué économiquement, je suis amenée à faire des compromis comme utiliser un ordinateur pour communiquer sur le net, utiliser une voiture, un portable. Être trop strict parfois peut être sclérosant aussi pour l'esprit. J'essaie de ne pas l'oublier et rester le plus possible dans une attitude d'ouverture.
J'ai rencontré des végétariens très stricts pour leur alimentation et moins stricts quant à leur style de vie bio ou non et des personnes qui ont choisi une alimentation plutôt végétarienne - omnivore, mais qui sont de fervents défenseurs d'une éthique de vie bio. Il m'a semblée ressentir que ces personnes sont souvent moins étroites d'esprit. C'est une constatation basée sur mes observations et non un jugement de valeur. De plus, je n'aime pas les généralités, ni les catégories que je fuis à grands pas.....
Pour conclure, je sais q'il est pour moi très important de soutenir le mode de vie biologique, de parler des labels bio et des cahiers de charges qui les régissent, de défendre et de protéger les semences de variétés anciennes ( soutenir le combat pot de terre/pot de fer de Kokopelli), de défendre le Vivant.
Et même si je consomme un peu de poisson, trois fois par an, je reste une végétarienne convaincue et joyeuse.
Quelles sont les raisons qui m'ont conduite à adopter une alimentation différente, à couper avec les standarts sacro-saints de la cuisine très terroir et très Sud-Ouest de mes origines ?
= une prise de conscience au niveau de la santé, moins de graisses animales, une alimentation plus équilibrée en vitamines, minéraux, fibres. Quand j'ai changé d'alimentation, au début des années 80, on ne parlait pas d'omegas de toutes sortes, ni de régime Crétois, ni d'intolérance au gluten, mais de Henri-Charles Geffroy (fondateur végétalien de La Vie Claire), d'André Passebecq ( grand naturopathe, fondateur de l'institut Vie et Action),ou de Raymond Dextreit (Méthode Harmoniste).
= une prise de conscience concernant la souffrance animale. C'était quelques années avant le grand choc du scandale de la vache folle. Les élevages industriels, l'exploitation animale, l'expérimentation en laboratoires existaient déjà.
= une prise de conscience par rapport à l'environnement. Soutenir l'agriculture biologique et tous les acteurs de cette filière.
J'ai remarqué que cette dernière initiative n'est pas un fait avéré dans l'esprit de personnes qui ont choisi le végétarisme comme alimentation. Beaucoup de personnes qu'elles soient végétariennes, voire végétaliennes, changent d'habitudes alimentaires pour protéger les animaux et combattre la souffrance animale. Cela est louable, bien sûr, mais comment protéger des animaux si aucune attention n'est portée à l'environnement.
Être bio pour moi, c'est un style de vie "complet ", entre une attitude extérieure, plus matérielle - n'acheter que des produits bio pour l'alimentation, les produits d'entretien, les cosmétiques, le jardin, l'environnement de la maison (peintures, isolants...) et une attitude intérieure - garder à l'esprit une éthique de vie, une attention citoyenne.
Je ne suis pas parfaite certes et dans ce monde si imbriqué économiquement, je suis amenée à faire des compromis comme utiliser un ordinateur pour communiquer sur le net, utiliser une voiture, un portable. Être trop strict parfois peut être sclérosant aussi pour l'esprit. J'essaie de ne pas l'oublier et rester le plus possible dans une attitude d'ouverture.
J'ai rencontré des végétariens très stricts pour leur alimentation et moins stricts quant à leur style de vie bio ou non et des personnes qui ont choisi une alimentation plutôt végétarienne - omnivore, mais qui sont de fervents défenseurs d'une éthique de vie bio. Il m'a semblée ressentir que ces personnes sont souvent moins étroites d'esprit. C'est une constatation basée sur mes observations et non un jugement de valeur. De plus, je n'aime pas les généralités, ni les catégories que je fuis à grands pas.....
Pour conclure, je sais q'il est pour moi très important de soutenir le mode de vie biologique, de parler des labels bio et des cahiers de charges qui les régissent, de défendre et de protéger les semences de variétés anciennes ( soutenir le combat pot de terre/pot de fer de Kokopelli), de défendre le Vivant.
Et même si je consomme un peu de poisson, trois fois par an, je reste une végétarienne convaincue et joyeuse.
La balle est dans votre camp, faites-moi part de vos interrogations, de vos
expériences
Commenter cet article
J
M